Dakar 13 déc (APS) - Le Sénégal est un modèle en matière de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricoles sur le plan régional et continental, a déclaré, mardi, à Dakar, le Directeur adjoint de l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, Edouard Descôtis.
‘’Le Sénégal s’établit comme un modèle sur le plan régional et continental en matière de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricoles a-t-il dit.
Il intervenait lors de la cérémonie de clôture des projets de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricole en présence du Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Papa Mady Ndao.
La rencontre était organisée par le ministère de l'Agriculture, de l'Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, en partenariat avec l'Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, le GIZ et Gaïndé 2000.
Le Directeur exécutif Gaïndé 2000, Mor Talla Diop, la directrice générale de l’ANCAR, Mariama Dramé et le président de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture du Sénégal (CFAHS), ont pris part à la rencontre.
Edouard Descôtis a dit espérer que d’autres pays de la région et du continent vont emboiter le pas au Sénégal afin de créer un cadre propice à la mise en œuvre de l’Accord pour la digitalisation des échanges de l’Organisation mondiale pour le commerce (OMC).
Selon lui, la digitalisation de ces procédures commerciales va offrir un terrain fertile pour le déploiement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Dans le contexte international incertain, a-t-il souligné, la démarche de facilitation du Commerce engagée aujourd’hui par le Sénégal est un geste fort et pertinent, car il aligne le pays aux standards internationaux de digitalisation et dote ses acteurs d’outils performants.
Au total, a-t-il fait savoir, plus de 300 parties prenantes (agents de la DPV, opérateurs, transitaires, etc.) ont été formées sur les nouveaux outils digitaux (e-Phyto et le e-Permis) dont plus de 30% de femmes.
Ces projets s’accompagnent également d’une solution de paiement électronique et d’une connexion au guichet unique Orbus permettant l’échange d’information entre les différentes agences, a-t-il expliqué.
“Ces nouveaux outils concernent la digitalisation du permis d’importation des produits agricoles et la digitalisation du certificat phytosanitaire”, a-t-il ajouté, soulignant que c'est “l’aboutissement d’un engagement fort du Sénégal pour faciliter l’importation et l’exportation des produits agricoles”.
Il a indiqué que l’utilisation de la solution e-Phyto développée par la CIPV permet au Sénégal d’échanger électroniquement les certificats phytosanitaires avec plus de 70 pays.
Ces deux projets complémentaires et digitaux permettent également de soutenir le développement du secteur agricole sénégalais et d’inscrire celui-ci dans la dynamique d’émergence du Sénégal, a-t-il indiqué.
M. Descôtis a également souligné que sa direction a suivi avec beaucoup d’intérêt le développement des activités au Sénégal et a observé très tôt, l’engagement et la volonté des partenaires sénégalais à franchir le pas de la digitalisation et renforcer les atouts de son commerce extérieur agricole.