Dakar, 16 déc (APS) - Le président du Conseil des organisations non gouvernementales d'appui au développement (CONGAD), Ibrahima Yade, a salué, vendredi, le leadership du gouvernement du Sénégal et son engagement pour une ''inclusion'' des groupes dits ''habituellement marginalisés'' dans les stratégies de développement durable.
‘’Le Sénégal démontre son leadership et son engagement à ce que les groupes habituellement marginalisés soient désormais inclus dans le développement, conformément aux Objectifs du développement durable (ODD) à l'horizon 2030’’, a-t-il souligné.
Ibrahima Yade s’exprimait à la cérémonie de clôture de la deuxième journée du Conseil des organisations non gouvernementales d'appui au développement (CONGAD).
Organisé à Dakar pendant deux jours (jeudi et vendredi), cet atelier portait notamment sur ‘’l’inclusion dans le développement des groupes marginalisés, conformément aux ODD 2030''.
Il a permis aux participants de mettre l’accent sur le plan d’actions de la Charte des données inclusives et de la stratégie dénommée ‘’Ne Laisser personne en rade’’ dans le cadre du suivi des ODD.
‘’La constance dans l'effort du gouvernement du Sénégal, pour la conception et la mise en œuvre des politiques publiques est un atout majeur pour la lutte contre la pauvreté et les inégalités au premier rang de ses priorités’’, a encore fait valoir le président du CONGAD.
Ibrahima Yade a aussi précisé que ‘’l'approche participative'' adoptée par le gouvernement du Sénégal a été inscrite comme ‘’doctrine'' dans ‘’l’élaboration du plan d'actions sur la Charte des données inclusives''.
Cette Charte, a -t-il poursuivi, ‘’est une initiative prise au niveau mondial, pour aider les organisations non gouvernementales'' ainsi que les Etats à placer ‘’l'inclusion au cœur des systèmes de données''.
Il est d’avis que cette approche a permis au CONGAD de ‘’parcourir tout le pays pour organiser de larges consultations nationales afin de rassembler diverses perspectives et contributions issues des ministères sectoriels, de la société civile et des organisations communautaires''.
‘’Les données inclusives ont vraiment le pouvoir de transformer’’, a insisté M. Yade. D’où la nécessité, selon lui, de collecter ’'des données fiables et de qualité'', mais aussi veiller à ce qu'elles soient ensuite ‘’analysées'' et ‘’utilisées'' pour éclairer les politiques publiques.