Pattaya City (Thaïlande), 18 nov (APS) – Des religieux ont demandé à la clôture de la 6e Conférence internationale sur la planification familiale d’être davantage impliqués dans les politiques de promotion de la planification familiale au niveau national et mondial.
Pattaya City (Thaïlande), 18 nov (APS) – Des religieux ont demandé, à la clôture de la 6e Conférence internationale sur la planification familiale, d’être davantage impliqués dans les politiques de promotion de la planification familiale au niveau national et mondial.
Dans une déclaration faite vendredi devant les 3500 délégués réunis à Pattaya (Thaïlande), les religieux ont notamment invité les gouvernants et leurs partenaires à s’assurer que les acteurs confessionnels soient inclus dans la planification, l’exécution, le suivi-évaluation des projets et politiques de planification familiale.
Lu par le président du Cadre des religieux pour la santé et le Développement (CRDS) du Sénégal, Cheikh Saliou Mbacké, au nom du sous-comité de la foi de cette conférence internationale, les religieux ont demandé aux gouvernements et aux autres agences d'inclure les établissements confessionnels dans la liste des bénéficiaires d'un soutien en produits de PF, en personnel et autres infrastructures.
Il s’agit de ‘’garantir la disponibilité des fonds pour les organisations confessionnelles et l’'acceptation de différentes approches de la planification familiale qui tiennent compte des différentes croyances et cultures, et qui garantissent que les orientations entre les systèmes soient possibles sans aucun préjudice.’’, ont estimé les religieux.
Ils ont insisté sur le fait que la religion pouvait être une solution potentielle et non un problème.
D’aucuns évoquent des barrières socio-culturelles et religieuses alors que les religieux sont très proches des communautés qui les écoutent’’, a déclaré à l’envoyée spéciale de l’APS à la CIPF, le président du Cadre des religieux pour la santé et le développement (CRSD) du Sénégal, Serigne Saliou Mbacké., après la lecture de la déclaration.
‘’Nous reconnaissons la nature compatissante de la religion et n'acceptons pas et n'encouragerons pas les pratiques et l'interprétation sélective des textes sacrés qui causent du tort au nom de la foi’’, a expliqué le religieux
Il a souligné la nécessité de faire en sorte que les religieux soient mieux pris en compte dans les initiatives aussi bien au niveau national que mondial, sur la base d’un travail de collaboration constante, de dialogue et de partenariat.
Les membres du sous-comité de la foi, venus des tous les coins du monde et de religions différentes pour prendre part à la CIPF ont échangé et partagé des expériences.
‘’C’est à l’issue de ce partage que la déclaration commune de l’ensemble des participants religieux a été faite pour donner une position par rapport à la planification familiale, partager avec la plénière le travail effectué redire leur engagement à travailler avec tout le monde, a dit le président du CRDS.
Le président du CRDS a ajouté que le but du comité de la foi est de ‘’compiler le travail et l’engagement des religieux dans tous les coins du monde’’.
La Conférence a aussi été une occasion pour le CRDS de présenter son travail sur la planification familiale en s’appuyant sur un argumentaire qu’il a produit pour appuyer le ministère de la Santé et de l’Action sociale dans son plaidoyer pour la réduction du taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile.
‘’Nous sommes allés chercher ce que le Coran, les hadiths, la religion chrétienne disent par rapport à l’espacement des naissances’’, a-t-il fait valoir.
Pour Cheikh Saliou Mbacké, ‘’les recherches ont prouvé que pour l’espacement des naissances dans les couples légalement mariés, était permis par ces religions’’.
Dans une déclaration faite les 3500 délégués réunis à Pattaya (Thaïlande) les religieux ont notamment invité les gouvernants et leurs partenaires à s’assurer que les acteurs confessionnels soient inclus dans la planification, l’exécution, le suivi-évaluation des projets et politiques de planification familiale.
La Conférence a aussi été une occasion pour le CRDS de présenter son travail sur la planification familiale en s’appuyant sur un argumentaire qu’il a produit pour appuyer le ministère de la Santé et de l’Action sociale dans son plaidoyer pour la réduction du taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile.
‘’Nous sommes allés chercher ce que le Coran, les hadiths, la religion chrétienne disent par rapport à l’espacement des naissances’’, a-t-il fait valoir.
Pour Cheikh Saliou Mbacké, ‘’les recherches ont prouvé que pour l’espacement des naissances dans les couples légalement mariés, était permis par ces religions’’.
Le ministère a ainsi apprécié l’initiative et bien que c’est difficile de quantifier notre apport parce que c’est une approche multisectorielle. Il a estimé que notre intervention avait permis d’augmenter le taux de prévalence contraceptive, selon Cheikh Saliou Mbacké.
‘’Un taux qui était de 12% quand nous avons commencé à travailler avec le ministère et qui est maintenant de 25,5%’’, a-t –il soutenu.
Le CRDS réunit l’ensemble des familles religieuses, d’associations islamiques ainsi que l’église catholique et luthérienne.
Association créée depuis 2014, le cadre est devenu une ONG qui travaille avec la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant dans la promotion d’espacement des naissances au sein des couples. Le Président du CRDS fait partie du sous-comité de la foi qui a été créé depuis 2016 par la Conférence internationale de la planification familiale.